Tout résident/citoyen cotisant à une caisse maladie a le droit de bénéficier de services pour la santé mentale, conformément à la loi nationale sur la santé, et sur indication médicale.
Ces services sont destinés à toute personne (enfants, adolescents, adultes, personnes âgées) souffrant de problèmes psychologiques, de crises personnelles, de problèmes comportementaux, de troubles de la personnalité et de maladies mentales.

Le 1er juillet 2015, dans le cadre de la réforme sur la santé mentale, la responsabilité de la prestation de services de santé mentale a été transférée du ministère de la Santé vers les caisses de maladie. Celles-ci les financeront, comme c’est déjà le cas pour tous les services médicaux, tels que les consultations chez un médecin de famille ou d’autres services. Le ministère de la Santé publie sur son site des informations assez complètes en français, voir la rubrique : Questions et réponses concernant la réforme de santé mentale.
Il est important de savoir que des personnes peuvent vous répondre en français au centre de renseignements du ministère de la Santé, Kol Habriout : *5400.
Il est possible de recevoir des informations plus précises auprès des secrétariats et des dispensaires des caisses de maladie, auprès de votre thérapeute, de votre médecin traitant, et des cliniques de santé mentale dans la région où vous habitez.

Le principal changement apporté par la réforme est que si vous pensez avoir besoin d’un soutien, d’un diagnostic ou d’un traitement psychologique, vous devrez vous adresser directement à votre médecin de famille ou au dispensaire de votre caisse proche de chez vous.
S’il estime qu’un traitement psychothérapique est nécessaire, le médecin vous délivrera une hafnaya. Vous pourrez ainsi recevoir des soins dans une clinique ou un dispensaire de la caisse ou bien dans les établissements publics, les hôpitaux, les cliniques ou chez les thérapeutes agréés par la caisse. Si besoin, la caisse vous délivrera une hit’hayvout (Tofes 17) pour recevoir les soins ailleurs que dans ses propres cliniques.
Il y aura d’abord une viste d’évaluation (“intake”) chez un psychologue ou un psychiatre, puis mise en place d’un programme de soins.

Centres de diagnostic et de traitement :

Les équipes pluridisciplinaires comprennent des psychiatres, des équipes de soutien, des psychologues cliniciens et des ergothérapeutes, des assistants sociaux.

Les services comprennent des examens pour diagnostic et évaluation et proposent des traitements en fonction des besoins de la personne qui s’y adresse : conseil psychologique, traitement pour couple ou familial, traitement comportemental et cognitif, traitement médicamenteux (sur indication des médecins) et suivi psychologique et social, réhabilitation.

  • Le ministère de la Santé met en œuvre un ensemble de services pour la santé mentale dans différents établissements :
    – Les centres communautaires pour la santé mentale fonctionnent tant que centres régionaux et accueillent des patients de tous âges. Ils sont ouverts 6 jours par semaine et comprennent une équipe pluridisciplinaire.
    – Les dispensaires qui desservent des quartiers, des villes et des localités accueillent généralement des patients selon des tranches d’âges (enfants et adolescents, adultes et personnes âgées). Ils sont ouverts 5 à 6 jours par semaine et comprennent une équipe pluridisciplinaire.
    – Les antennes des dispensaires desservent des petites localités, des conseils régionaux ou locaux et se trouvent généralement dans les locaux des services sociaux, de santé ou de l’éducation. Elles ne sont ouvertes que quelques jours par semaine ou par mois. Leur équipe est réduite et sa composition varie en fonction des besoins.
    – Les services hospitaliers.

Après la mise en application de la réforme, les droits des assurés à recevoir des services de santé mentale ne sont pas modifiés et il sera possible de continuer à recevoir les soins dans les établissements publics.
Les renseignements personnels du patient et les informations le concernant seront transmis en vue de la réforme aux caisses de maladie, afin d’assurer la continuité des soins. Les informations seront conservées par les caisses de maladie comme elles le sont pour toutes les autres informations médicales dans les caisses, elles ne seront accessibles qu’aux seules personnes autorisées à les consulter.

  • Il existe d’autres centres pour la santé mentale, privés ou dépendant d’associations, avec lesquels les caisses ont des accords, il faut se renseigner pour cela auprès de sa caisse.
  • Le processus de transfert de responsabilité ayant commencé depuis quelques années, les caisses maladie se sont préparées en conséquence. Elles possèdent leurs propres cliniques pour la santé mentale. Pour obtenir des renseignements ou fixer rendez-vous, appeler le dispensaire proche de chez vous ou le centre d’appel de la caisse : Maccabi : *3555 ; Leumit : 1-700-507-507 ; Meuhedet : *3833 ; Clalit : *2700.
  • Site du ministère de la Santé :
    – Plan en ligne des services pour la santé mentale : Explication générale  (français) et Plan où on peut voir les cabinets de santé mentale avec explications sur chacun (hébreu)
    – Liste des cabinets de santé mentale par koupa en lien sur la doite de la page (hébreu)

Services d’hospitalisation

Il existe des hôpitaux psychiatriques et des services psychiatriques au sein d’hôpitaux généraux. Ils accueillent soit des patients de tous âges, soit des adultes, soit des mineurs. Liste de ces hôpitaux et services sur le site du ministère de la Santé.
Dans le domaine de l’autisme, il existe un service pour les jeunes dans le centre de santé mentale d’Abarbanel, un service pour adulte au centre de santé mentale ‘Kfar Shaul – Eitanim’ et une unité pour la petite enfance au centre de santé mentale de « Nes Tsiona – Eitanim ».
Sur notre page Waze vers la santé vous trouverez les coordonnées des hôpitaux psychiatriques et les itinéraires Waze.

Le ministère de la Santé publie sur son site : Les droits de la personne hospitalisée.

 

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